Jérôme Commandeur replonge dans les années 90 avec T’as pas changé, une comédie qui rend hommage à l’époque

Contexte et intrigue du film

La comédie T’as pas changé est actuellement projetée au cinéma et met en scène Jérôme Commandeur dans un registre comique particulièrement efficace. Le récit suit quatre anciens lycéens qui, trente ans après l’obtention de leur baccalauréat, se lancent dans l’organisation d’une réunion de promotion à l’occasion d’une fête, suite à la disparition d’un camarade.

Une réaffirmation de l’esprit des années 1990

Le comédien de 49 ans évoque ce que représentent les années 1990 pour lui: une période d’insouciance, marquée par l’alliance de l’amitié et de l’amour. Il rappelle que cette insouciance est parfois perceptible seulement avec le recul et que les générations suivantes la découvrent à leur tour.

Il confie également que ses proches l’incitent à profiter de ces instants, tout comme il le ferait avec les jeunes générations autour de lui aujourd’hui, en constatant que la perception du temps change avec l’âge.

Le regard sur la jeunesse

Selon lui, la période adolescente est tributaire des études, des fêtes et des premiers émois, et il y voit une beauté particulière, même si elle peut sembler interminable sur le moment. Cette réflexion repose sur une sensibilité à la fragilité et à la joie de cette étape de la vie.

Souvenirs vestimentaires et musicaux

Sur son style d’époque, il confie avoir eu des cheveux difficiles à maîtriser et un look qui, rétrospectivement, n’était pas harmonieux. Il évoque des superpositions de vêtements et des combinaisons qui ne fonctionnaient pas vraiment, avant d’opter pour des coupes plus simples par souci de simplicité.

Côté musique, il garde en mémoire la chanson All That She Wants d’Ace of Base, sortie en 1994, tout en évoquant l’attrait d’autres artistes comme Nirvana et des courants pop euro-dance qui accompagnaient cette période. Cette musique demeure associée à ses années de terminale et à l’ambiance du lycée.

Récits d’influence et d’inspiration

Jérôme Commandeur déclare avoir été passionné par François Mitterrand à l’époque, et il évoque sa curiosité pour la politique et pour les ouvrages qui traitaient de cette personnalité. Plus tard, il affirme que ce sont les figures médiatiques et les artistes de l’époque qui alimentaient son émerveillement, notamment les emblèmes de la télévision et des spectacles d’alors.

Il cite des influences comme Les Guignols de l’info, Les Nuls, Les Inconnus, l’équipe du Splendid, Muriel Robin et Valérie Lemercier, ainsi qu’Elie et Dieudonné, qui l’ont marqué autant émotionnellement que comiquement.

Des souvenirs cinéphiles et culturels

Plusieurs films des années 1990 ont laissé une empreinte sur lui: Gazon maudit, La Cité de la peur, Les Trois Frères et Les Visiteurs, qui demeure une référence majeure de la comédie française. À l’international, il cite Pulp Fiction et Usual Suspects comme des titres marquants.

Un rêve jeune et l’émergence d’une vocation

À l’adolescence, vers dix-sept ans, il nourrissait le désir de faire de la comédie mais restait incertain sur le chemin exact à emprunter, oscillant entre one-man-show, écriture, mise en scène, cinéma, théâtre ou radio. Avec l’âge, ce rêve s’est progressivement imposé et a pris corps. L’expérience des Inconnus a joué un rôle déterminant, même s’il ne comprenait pas tout à l’époque ce qui l’attirait précisément; cela lui a donné envie de s’orienter vers cette profession et de suivre sa curiosité.

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