Garde à vue à Nîmes lors d’une action anti-corrida : retour sur les faits et les suites judiciaires
Intrusion dans l’enceinte des arènes et suites judiciaires
L’influenceur Jeremstar, de son vrai nom Jérémy Gisclon, a été interpellé vendredi soir après avoir pénétré dans l’enceinte des arènes de Nîmes pendant une corrida, brandissant un tissu portant l’inscription «F*CK la CORRIDA».
Le Parquet de Nîmes a annoncé qu’il était sorti de garde à vue dimanche. Comme les deux autres participants à l’action, il a reçu une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) visant une audience devant le tribunal; la date de cette audience n’a pas été précisée.
Réactions et contexte
Aussi éprouvantes qu’aient été les conditions de la garde à vue, elles ne sont rien comparées à ce que subissent les taureaux, a déclaré Jeremstar après sa garde à vue. Dans une réaction transmise à l’AFP via l’association de défense des animaux Peta France, qui avait soutenu et organisé l’action, il affirme avoir accepté ces deux nuits en cellule pour défendre leur cause.
Une corrida interrompue brièvement et des échanges viraux
La corrida a été brièvement interrompue vendredi à la suite de l’intrusion. Les deux autres militants avaient parcouru le callejón autour des arènes, portant un T-shirt sur lequel le mot «corrida» était barré de rouge. Tous trois ont été expulsés des arènes par les agents de sécurité et placés en garde à vue pour des faits d’intrusion dans une enceinte sportive perturbant le déroulement de la manifestation.
Déclaration de l’influenceur
«Je déteste la corrida. Ce n’est pas de l’art mais de la torture animale. Cette tradition ignoble doit être abolie. Je ne comprends pas comment ce spectacle honteux est encore possible en 2025», a-t-il déclaré dans un post publié sur son compte Instagram, qui compte 2,5 millions d’abonnés, et accompagné de la vidéo de son action.
L’action a été soutenue et organisée par l’association de défense des animaux Peta France, qui a transmis l’information à l’AFP.