CHUV : suppression de cinquante postes en oncologie et tensions sur le financement public — réponses et enjeux du reclassement

Contexte et cadre de l’annonce

Le CHUV prévoit la suppression de cinquante postes au sein du Département d’oncologie, qui emploie actuellement environ 700 personnes. Cette mesure résulte de l’arrêt des financements externes et touche exclusivement des fonctions de recherche en laboratoire; elle n’affecte ni le personnel médical ni la prise en charge des patients, selon le Conseil d’État vaudois.

Profil des postes concernés et impact sur les activités

Les postes visés concernent des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs, qui consacraient en moyenne la moitié de leur temps à la recherche.

Mesures envisagées et suivi des négociations

Le gouvernement vaudois affirme que des solutions de reclassement individuelles seront recherchées et que les négociations avec les syndicats se poursuivront jusqu’à fin janvier.

Réactions et position des partenaires sociaux

La Fédération SUD a dénoncé mercredi « un désastre » et accuse le gouvernement de sacrifier l’intérêt public au profit de critères financiers. Elle demande le maintien des emplois et du financement public de la recherche, rappelle que la loi sur le personnel oblige le Conseil d’État à consulter les associations avant tout licenciement collectif, et réclame des garanties de reclassement sans perte de salaire dans le cadre du plan social pour les employés concernés.

Points juridiques et perspectives

La situation met en lumière les obligations liées au licenciement collectif et les procédures de consultation prévues par la loi sur le personnel.

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