Adèle Exarchopoulos incarne une policière dans le thriller futuriste Chien 51
Adèle Exarchopoulos dans Chien 51 : portrait d’une policière face à une intelligence artificielle
Révélée au grand public par La Vie d’Adèle, en 2013, Adèle Exarchopoulos est aujourd’hui l’une des actrices les plus sollicitées de sa génération. À 31 ans, elle tient le rôle principal du thriller futuriste Chien 51, actuellement projeté au cinéma. Elle incarne une policière prête à affronter une intelligence artificielle particulièrement dangereuse.
Pourquoi ce film et cette collaboration
Interrogée sur ses motivations, l’actrice évoque d’abord le souhait de retravailler avec le réalisateur Cédric Jimenez, après l’atmosphère fraternelle et engagée ressentie lors du tournage de Bac Nord, même si elle n’y avait qu’un passage. Elle souhaitait aussi s’essayer au cinéma d’action et estime que Jimenez excelle dans ce domaine. Après la lecture du scénario, le projet l’a séduite et l’opportunité de collaborer à nouveau avec Gilles Lellouche a renforcé son enthousiasme.
Le retour avec Gilles Lellouche
Retrouver Gilles Lellouche, avec qui elle avait tourné dans L’Amour ouf, a été perçu comme plus facile grâce à une connivence et un humour partagés. Lellouche est décrit comme quelqu’un de dévoué au projet et prêt à sortir de sa zone de confort. Lors des scènes difficiles, il a été un soutien fidèle et, sur le plateau, les échanges ont souvent été ponctués de fous rires.
Un rôle physique et les défis des cascades
Le personnage exige une condition physique soutenue. Si une partie des cascades a été assurée par des cascadeurs, l’actrice a dû suivre un entraînement cardio intensif. Les scènes en voiture ont été parmi les plus éprouvantes : Gilles Lellouche, souvent au volant, cherchait parfois à la surprendre, ce qui l’a amenée à hurler, bouche fermée, pour limiter le nombre de prises et les répétitions.
IA et futur proche : ce que raconte le film
Le récit se déroule dans un futur proche où l’intelligence artificielle occupe une place prépondérante dans la société. L’actrice préfère ne pas prétendre détenir une analyse exhaustive du sujet, mais elle voit des avantages potentiels, notamment en matière médicale et de dépistage précoce des maladies. Elle exprime toutefois des inquiétudes liées au pouvoir des autorités et à une perte d’empathie potentielle, invitant à réfléchir aux enjeux éthiques autour de ces technologies.
Le métier d’actrice et sa vision personnelle
Pour Exarchopoulos, devenir actrice s’est imposé naturellement, dès l’enfance, comme un jeu. Elle se voit comme privilégiée, tout en admettant qu’elle pourrait envisager une pause pour éviter une surcharge de travail et de public. Sur les plateaux, elle aime l’esprit de troupe et le collectif. Elle affirme ne pas envisager d’autres métiers et évoque des pistes hypothétiques comme des études de psychologie ou une brève expérience dans la restauration suivie de voyages, sans objectif précis.
Notoriété et vie privée
La célébrité fait partie du quotidien et, selon elle, il faut l’accepter plutôt que la combattre, tout en protégeant sa vie privée. Elle a dû s’habituer à certaines critiques et à des attaques sur les réseaux, un phénomène qui la préoccupe car il reflète les dynamiques d’une génération. Pour elle, être célèbre n’est pas une condition nécessaire pour être jugé ou harcelé.