Grippe aviaire en Suisse: mesures de prévention étendues jusqu’au 31 mars 2026
Grippe aviaire : mesures de prévention étendues en Suisse jusqu’au 31 mars 2026
Suite à la détection vendredi de cas chez des canards et un cygne dans un étang de Wil (SG), et compte tenu de la forte circulation du virus en Europe, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires appelle à mettre en œuvre les mesures préventives dès mardi et jusqu’au 31 mars 2026.
L’objectif est de prévenir tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques afin de réduire le risque de transmission dans les élevages.
Contrairement à des cas observés plus tôt, les oiseaux de Wil ne seraient pas des migrateurs mais présents en permanence dans cet étang, précise l’OSAV.
Mesures pratiques pour les éleveurs
Réduire les visites dans les poulaillers : les détenteurs de volailles doivent sortir les volailles uniquement dans des zones où les oiseaux sauvages ne peuvent pas accéder.
Les lieux d’alimentation et d’abreuvement doivent être aménagés en conséquence, et poules, canards, oies et oiseaux coureurs doivent être détenus séparément.
Réduire au minimum les visites et déplacements inutiles dans les élevages, porter des chaussures et vêtements réservés à cet usage et se désinfecter les mains avant d’entrer dans les poulaillers.
Obligations et surveillance
Les marchés, expositions et autres rassemblements de volailles seront soumis à des restrictions pendant la durée de l’ordonnance. L’enregistrement des élevages auprès des autorités vétérinaires cantonales demeure en vigueur.
Signes d’infection et conduite à tenir
Les troubles respiratoires, les enflures au niveau de la tête, une nette baisse de la ponte, des œufs sans coquille, une apathie marquée ou une augmentation de la mortalité peuvent indiquer une infection. En pareil cas, il faut contacter immédiatement un vétérinaire.
Risque pour l’humain et mesures de prudence
La transmission du virus de la grippe aviaire à l’être humain est extrêmement rare et jusqu’à présent limitée à des cas isolés liés à des contacts étroits et non protégés avec des volailles infectées.
La population est priée de ne pas toucher les oiseaux sauvages morts ou malades et de les signaler au garde-faune, à la police ou au service du vétérinaire cantonal.
La viande de poulet et les œufs peuvent être consommés sans crainte.