• Uncategorized

Le PS collecte plus de 80 000 francs grâce aux discours de l’UDC lors de l’initiative Pour une Suisse durable

Contexte et déroulé du débat au Conseil national

La session d’automne du Conseil national s’est transformée en un véritable marathon de prises de parole, avec 115 personnes qui ont pris place à la tribune pour discuter de l’initiative de l’UDC, intitulée Pour une Suisse durable, visant à limiter la population du pays à dix millions d’habitants.

Une collecte de dons organisée par le PS

En septembre, pendant que les députés de l’UDC investissaient le micro, le PS a lancé une collecte de dons originale: les sympathisants étaient invités à verser une somme équivalente à la durée de chaque prise de parole d’un orateur de l’UDC. Autrement dit, plus les interventions de l’UDC s’éternisaient, plus les contributions des soutiens du PS augmentaient.

Environ 60 orateurs et oratrices de l’UDC se sont succédé sur scène, selon les chiffres communiqués.

Les promesses de dons ont atteint environ 125’000 francs.

Au final, plus des deux tiers des promesses ont été honorées, soit plus de 80’000 francs, selon le secrétariat général du PS. Le parti précise que le montant pourrait encore évoluer, des dons continuant parfois d’arriver après la fin des débats.

Réactions et position des camps

La coprésidente du PS, Mattea Meyer, a salué l’initiative pendant les débats, affirmant que l’action avait inversé la dynamique et envoyé un message clair sur l’avenir de la Suisse face à l’initiative de l’UDC.

Du côté de l’UDC, le président Marcel Dettling a réagi en suggérant que les fonds pourraient être reversés aux propriétaires des maisons vandalisées à Berne par les Jeunes socialistes, qualifiant l’opération du PS de « coup de com ». L’UDC a également exprimé son opposition à l’initiative.

Évolution du dossier et décision parlementaire

Après plus de dix heures de débats, le Conseil national a finalement recommandé le rejet de l’initiative par 121 voix contre 64, avec six abstentions, et sans contre-projet.

Le dossier est transmis au Conseil des États, dont la commission prépare la suite du processus et n’exclut pas encore d’élaborer un contre-projet.

You may also like...