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Édouard Philippe appelle Macron à partir pour préserver la dignité et éviter une crise politique

Contexte et position d’Édouard Philippe

Sur France 2, l’ancien Premier ministre a affirmé que le départ anticipé d’Emmanuel Macron serait la seule décision digne afin d’éviter environ 18 mois d’indétermination et de crise politique après l’adoption du budget.

Il précise ne pas agir pour gagner en popularité ou pour convaincre le président; il explique que ce dernier souhaite aller au terme de son mandat et affirme comprendre cette position. Selon lui, cette option permettrait d’éviter une période d’instabilité qui pourrait mal se terminer pour le pays.

Réactions à l’Assemblée et perceptions politiques

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a réagi en affirmant que les débats doivent pouvoir démarrer après l’échec des deux premières motions de censure visant son gouvernement.

Le président du Rassemblement national a dénoncé une « majorité de marchandage » et a averti les élus qui ont refusé de voter, estimant qu’ils seront responsables des souffrances futures du pays.

Mathilde Panot, présidente des députés LFI, a appelé les militants et électeurs du PS à rompre avec la direction du parti et à soutenir le pôle de résistance, suggérant une responsabilité historique pour la direction socialiste.

Résultats et échos des votes

Comme prévu, la seconde motion de censure déposée par le RN a été rejetée; le soutien de la gauche a été moindre, certains groupes n’ayant pas pris part au vote. Au total, 271 députés ont voté pour la motion, insuffisant pour renverser le gouvernement.

La répartition des voix a été ensuite discutée, avec des positions variables au sein des Républicains et du Parti socialiste, et des échanges sur l’influence des votes dans la stabilité du gouvernement.

Suspension de la réforme des retraites et enjeu budgétaire

Le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis, a indiqué que la suspension de la réforme des retraites aurait des implications budgétaires importantes et qu’il convient que la France prenne des mesures pour respecter ses engagements de réduction du déficit.

Lors de sa déclaration au Sénat, Sébastien Lecornu a reconnu être en décalage avec certaines de ses convictions en proposant cette suspension, tout en rappelant que la stabilité du pays doit primer sur les options passées. Il a annoncé préparer, à l’automne, une suspension de la réforme jusqu’à l’élection présidentielle de 2027 et a précisé que certaines mesures, comme l’âge et la durée de cotisation, pourraient être ajournées jusqu’à 2028.

En parallèle, Olivier Faure, président du PS, a insisté pour que le parti ne censure pas le gouvernement et a mis en avant le choix collectif et les débats budgétaires à venir pour 2026.

Décentralisation et cadre budgétaire

Sébastien Lecornu a aussi évoqué un nouvel « acte de décentralisation » et le dépôt, en décembre, d’un projet de loi visant à renforcer le pouvoir local, en insistant sur la délégation de responsabilités avec des moyens budgétaires et des libertés budgétaires et normatives.

Le déficit public prévu dans le budget 2026 serait de 4,7% du PIB et devrait rester sous la barre des 5% lors de la discussion au Parlement, selon les propos du gouvernement.

Le système politique est décrit comme fragilisé après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 et une série de remaniements, rendant l’adoption du budget 2026 cruciale avant la fin de l’année.

Actualités internationales liées

Par ailleurs, une conférence internationale pour Gaza s’est ouverte près de Londres, avec la participation de plusieurs partenaires internationaux et bailleurs de fonds, afin de coordonner les efforts de reconstruction après le conflit.

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